Lumière fragile
Nous portons tous une lumière en nous
Nous sommes les seuls à en connaître la source
La mienne dort d’un sommeil si lourd
Que même un brasier ne pourrait l’éveiller
Il faudrait pouvoir percer les étroits couloirs d’ombres
Qui mènent à elle sans se perdre, sans tomber
Parmi les fantômes, l’obscurité, les tourments et le silence …
La nuit déborde, enveloppée dans le vent, elle hurle mes blessures
Et j’ai si peur qu’elle réveille en sursaut ma fragile lueur
Que je me cache au plus profond de moi-même